
Bien qu'il convoque l'ombre tutélaire de Stendhal,
le Condottière s'est délesté de toute autorité.
Son voyage a ceci d'unique qu'il traite des villes
comme des caractères : Rimini est «maussade
comme un attentat réussi», Gênes banale
«comme la pensée d'un boutiquier d'Amérique».
Chaque ville a non seulement son tableau,
sa pièce musicale, son église, son grand homme,
elle a aussi son visage propre, ses verrues, ses rides,
sa mauvaise haleine, son sourire.
Linda Lê.
Le Voyage du condottière d'André Suarès est son
meilleur livre ; donc l'un des plus grands du siècle.
Raphaël Sorin, Le Monde.
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