Cet ouvrage présente quinze textes de spécialistes de divers
pays (Australie, Italie, Suisse, Allemagne, Canada, France,
États-Unis et Banque Mondiale) qui proposent de nouvelles
modalités de gestion qualitative et quantitative de l'eau en
recourant à d'autres moyens que les seules réglementations
et incitations économiques.
En effet, qu'il s'agisse des eaux de surface ou souterraines, la
régulation par l'échange de droits entre les différentes parties
prenantes peut, dans certains cas, s'avérer plus efficace et
moins coûteuse que le recours aux instruments habituels. La
gestion en bien commun, proposée par Elinor Ostrom, (prix
Nobel d'Économie, 2009) et largement mise oeuvre dans le
monde entier depuis des siècles, constitue aussi une alternative
à la gestion de la rareté et une réponse à la «Tragédie du
libre accès» mise en évidence par Garrett Hardin.
La possibilité de mettre en oeuvre des marchés de l'eau en
France fait ainsi l'objet d'une discussion pesant les avantages
et inconvénients.
En définitive, cet ouvrage n'a d'autre but que de fournir les
bases pour un débat indispensable, plus particulièrement
pour l'avenir de la gestion à long terme des prélèvements
d'eau souterraine et du contrôle des pollutions par les sources
diffuses.
Il a aussi le mérite d'esquisser des solutions au niveau mondial
pour le XXIe siècle.