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Antoine Tavernier était un notable, dûment diplômé, hautement salarié, totalement reconnu, membre à part entière de la techno-structure Cinquième République. Un jour de Mai 68, en lui, tout craque et tout commence : « Si les mots ont quelquefois le pouvoir de vérité — celui, par exemple, prodigieux, d’arrêter la souffrance aussi brusquement qu’on dissipe la peur en allumant une lampe, celui de séparer le présent du passé, de rendre son dû à la mémoire —, c’est qu’ils sont pris dans la même étoffe que les regards, que les baisers, que le désir : ils sont le corps commun de l’humanité, la fin de la damnation privative. Tout l’homme est en jeu en chacune de nos paroles, celle de déclarer un amour comme celle de déclarer une guerre. Les mots peuvent donc ouvrir de nouvelles généalogies. J’ai rompu avec ma tradition naturelle, et ne mesure qu’aujourd’hui la difficulté de s’en créer une autre, de fonder un autre pouvoir de reproduction. Mais je ne suis plus seul : j’ai gagné des sœurs, des frères, des dizaines d’enfants, et appris que ce que nous pouvons faire de mieux pour la libération des autres, c’est ce que nous ferons de plus libérateur pour nous-même. »