Description

Cet ouvrage La Grande Epiphanie est mon Testament Spirituel, le fruit mûri de plus d'un demi-siècle de recherches approfondies. Correspondant au Vatican depuis 1983, c'est en 1992 que j'ai été appelé à travailler en profondeur sur le sujet de l'Eglise originelle. Cette mission qui m'a alors été confiée, je l'ai acceptée avec un honneur interdisant tout refus, et si j'ai exercé cette lourde tâche sans joie, je le confesse avec humilité, je l'ai fait avec cette passion, ô combien dévorante, que confère l'heureuse perspective du plein accomplissement.

Ce travail, de très longue haleine, est dédié à la Gloire des Trois Papes, un peu mages, que furent Pie XII, Précurseur du Concile, lui qui disait « Quand parlera-t-on vrai ? » ; Jean XXIII, le réalisateur du Concile, qui voulait « dépoussiérer l'Eglise » ; et Paul VI, celui par qui le Concile s'exerça mais bien péniblement ainsi que le dira ce même Paul VI : « Les fumées de Satan ont obscurci la lumière qui naissait ». Ainsi qu'au Cardinal Ratzinger, devenu pape Benoît XVI mais qui exerça la charge de gouverner l'Eglise bien auparavant... et qui continue de l'exercer alors qu'il a renoncé à l'exercice public ; lui qui disait sans cesse à Jean-Paul II : « Mais quand donc mettrez-vous le Concile en marche ? »

Il est dédié, tout naturellement aussi au pape Pie IX, ce pape tellement marqué par la Providence : A peine élu, il entend le message de Notre Dame de La Salette : « L'Eglise est un cloaque d'impuretés » puis celui de Lourdes : « Dites aux prêtres qu'ils se convertissent ; qu'ils retournent à la source (de l'Histoire) ». Ce qu'il fit en réunissant Vatican I qui s'acheva par la réduction de l'Infaillibilité de l'Eglise, laquelle perdit là toute légitimité quant aux historicités jusque-là proclamées. Et ce pourquoi le Concile Vatican II, achevant l'oeuvre du précédent, s'est terminé par ce pathétique « appel aux chercheurs laïcs : l'Eglise a besoin de vous ».

Alors que l'heure s'avance où mes yeux fatigués d'études vont se fermer, j'espère avoir apporté ma pierre à ce merveilleux édifice.