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Le 3 mai 1972, Fabienne Lauret est embauchée à l’atelier couture de Renault-Flins. Issue de la génération de Mai 68, membre du groupe Révolution !, elle est une établie, comme on appelle ces jeunes militant·es qui entraient en usine pour changer le monde. Elle y restera plus de trente-six ans. Loin des clichés habituels, elle nous raconte la condition ouvrière moderne, la souffrance au travail, l’exploitation quotidienne. Féministe, elle est plus particulièrement sensible à la condition des ouvrières et au sexisme dont elles sont victimes, tant de la part de leurs collègues ouvriers que de la direction patronale. La bataille qu’elle mène avec détermination est longue, rude et exige une infinie patience. Militante CFDT, puis déléguée syndicale, elle anime ses premières grèves. Indissociables de son parcours professionnel, ses activités syndicales nous plongent au cœur des fortes luttes sociales qui ont secoué l’usine de Flins. Élue au comité d’entreprise, puis salariée de celui-ci, elle participe au développement d’une autre conception de cette institution sociale, qui heurte les conservatismes de la direction syndicale qui succède à la CFDT et qui utilise contre elle les méthodes patronales les plus éculées. L’Envers de Flins, parcours de vie, parcours de lutte, est aussi le témoignage vivant et fort d’une féministe ouvrière qui n’a jamais renoncé à transformer le monde.