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Le vieil Yffic Pradenn, le gardien de phare de Pen Avel, a dû quitter sa Tour du Feu pour sa petite maison de retraité. Il y a emporté les feuillets qui restaient dans son filet, depuis l’envoi des premiers « propos » dans une bouteille à la mer. Il a choisi, pour cette dernière palanquée, des petites phrases qui provoquent ou dérangent, font sourire ou rendent perplexe. Il affirme que « Prêter à rire donne à penser ». Ayant aussi compris que « le poids des mots est inversement proportionnel à leur quantité », ce veilleur a fait court : au diable les bavards ! Il aime surtout donner la palme aux « gastronomes du spirituel ».