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S’il y a un homme qui a suivi de près les événements du 13 mai 1958, c’est Jean Ferniot. J’ai vécu près de lui ces jours noirs et ces nuits blanches. Il revenait de chez un ministre pour appeler un Président du Conseil au téléphone, ou pour recevoir un appel d’un général. Il notait les informations qu’il avait recueillies, les contrôlait autant qu’il le pouvait, utilisait immédiatement celles dont il était sûr pour ses articles, gardant les autres pour les faire figurer - plus tard - dans le puzzle géant qui lui permettrait de reconstituer les extraordinaires événements, où l’incroyable était toujours l’authentique. Ce puzzle, Jean Ferniot l’a réussi : vous l’avez entre les mains. Jadis, un journaliste diplomatique fameux, mon vieil ami Jules Sauerwein, me téléphonait d’une rencontre internationale entre Chefs du gouvernement : « Je suis la négociation, pas le verbe suivre, le verbe être. » Jean Ferniot ne fut ni la révolution, ni le complot. C’est un témoin qui s’efforce d’être objectif. Ce grand jeune homme passa de la Faculté à la Résistance, et de la Résistance au journalisme. Son ami de la clandestinité, Max Ollivier, le fit débuter en 1944 au service étranger de l’agence France-Presse. Mais la politique intérieure française l’attirait. Franc-Tireur, puis L’Express, lui confièrent cette rubrique avant qu’il n’entre dans notre équipe de France-Soir. Vous le voyez, son histoire est courte. Celles qu’il raconte le sont aussi. Mais elles font partie de l’Histoire.