
Un livre est un beau miroir où le lecteur se réfléchit. Les mots qu'il y trouve, les phrases qui lui font dire qu'il aurait pu les avoir lui-même ou aurait aimé les écrire, non seulement peignent son portrait, physique et psychologique, mais encore composent un collage, une mosaïque : une anthologie de lui-même.
La littérature est la gastronomie de l'âme, la musique du ventre, un trois-pièces ajusté au réel ; bien mise, la phrase en est la cerise, le point d'orgue, l'ascot ; et le tout fait un monument.
Dans cet essai drolatique et jubilatoire, Stéphane Polsky nous joue entre humour et ton doux-amer une symphonie sucrée salée, un délicieux hymne au livre et à la lecture, une mélodie gourmande à travers la langue française, l'écriture et la littérature. Sa phrase y est apprêtée. Elle dialogue avec Les Rougon-Macquart, de Zola, mais aussi avec La Comédie humaine, de Balzac, et les chefs-d'oeuvre de Proust, Feydeau, Sade, Molière, La Fontaine, Dumas, Rabelais, Ronsard, Orwell, Süskind, ou encore Tolstoï - et bien sûr Brillat-Savarin !
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