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En 1970, naissait l'un des plus puissants mouvements de revendication urbaine qu'ait connu la région parisienne : les usagers manifestaient dans la rue leur refus de voir augmenter les tarifs des transports en commun. Malgré son ampleur, ce mouvement restera sans lendemain. Les luttes sociales sur les transports ne cesseront pas pour autant : au mouvement massif de 1970, vont succéder, à partir de 1974, des luttes dispersées sur des scènes locales, où des comités de défense de riverains se battent contre l'État pour défendre un environnement menacé. Entre ces deux périodes, que s'est-il passé ? Les syndicats et les partis qui avaient été le moteur du mouvement de 1970 ont-ils renoncé à toute intervention sur la question des transports et, plus généralement, sur la question urbaine, les considérant comme des fronts de lutte secondaires ? Pourquoi la tentative des groupes d'extrême gauche, de créer une sorte de syndicat des usagers des transports, s'est-elle soldée par un échec ? Pourquoi assiste-t-on à une mutation des luttes urbaines ? Que signifie la montée des mouvements de défense de l'environnement, situés dans la nébuleuse écologique, qui semblent supplanter des luttes plus économistes ? La mobilisation des classes populaires s'essouffle-t-elle devant la contestation portée par les couches moyennes ? Que représentent les comités d'habitants ? Leurs aspirations sont-elles partagées par. l'ensemble des citadins, ou simplement par d'étroites fractions des nouvelles couches moyennes ? Le pouvoir est contraint de négocier. Son fonctionnement autoritaire se démantèle peu à peu : le secret est brisé, la légitimité technique dont il s'entourait, est mise en cause. Le débat urbain devient public. Est-ce là une rupture décisive ? l'État est-il acculé à transformer son mode d'intervention sur le territoire ? Ou se sert-il de ces mouvements, pour mettre en place une nouvelle idéologie urbaine et une nouvelle politique de participation ?