Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Pourquoi « Les Points de repère » ? Ce titre s’explique peu à peu, à mesure qu’on s’enfonce dans ce roman. Il faut savoir qu’une jeune fille est aimée de quatre hommes fort différents et qui se connaissent : un Noir, un aveugle, celui qui le guide et un adolescent. Les décors : une plage, deux villes, un café, une boîte de nuit. Les personnages traversent ces lieux pendant quelques heures, une semaine, le temps de révéler leur vérité singulière et de reprendre leur place dans le ballet particulier qu’ils dessinent. Ils sont riches, occupés presque seulement d’eux-mêmes. Le drame hésite d’abord, il va de l’un à l’autre. Le groupe bien soudé lui oppose une fin de non-recevoir. De là, ce début lent et logique, uni, où il semble que rien ne va se passer. Et puis, voici l’accident, la mort, qui arrache des masques qui tenaient par habitude. Ce qui est nouveau, c’est l’expression. Je l’avoue, elle m’a d’abord déconcerté. Je percevais bien que les mots, les phrases, le rythme obéissaient à une intention, qu’ils étaient en quelque sorte doués d’une volonté de briser en moi des habitudes de langage pour que je me conforme à une autre manière de dire. Et puis tout à coup, je me suis souvenu que Louis-Antoine Prat — tout comme un de ses personnages, Art, le Noir — est batteur de jazz. J’en suis persuadé, il a tenté d’introduire dans son écriture certaines caractéristiques du jazz. De brusques ruptures du temps intérieur, propres à chacun des personnages, semblent les enfermer dans leur solitude. En fait, avec des moyens différents, leur timbre particulier, ils sont tous lancés dans le concert d’une aventure commune. On dirait d’une « jam session ». Ce roman ne se lit pas seulement avec les yeux. Il y faut aussi de l’oreille.