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Fruit des débats entre juristes, mais également entre médecins, philosophes et sociologues, les articles regroupés dans cet ouvrage tentent d’analyser le statut actuel, dans dix-huit pays, des « accompagnants » non professionnels du malade en fin de vie. De nombreux Droits nationaux européens sont ainsi comparés, confrontés également à d’autres pratiques, nord et sud américaines notamment. Au-delà des différences juridiques et éthiques qui, indubitablement séparent ces diverses traditions, une interrogation récurrente surgit : plus qu’une protection paternaliste, les proches n’ont-ils pas à assurer le respect de ce que « leur malade » aurait souhaité, lui garantissant ainsi jusqu’à la fin sa propre autonomie de décision, droit fondamental suprême ? Créé en 2007, le Réseau Universitaire International de Bioéthique (RUIB), qui a donné naissance à cette réflexion, a pour objectif de promouvoir la recherche universitaire en rapprochant des Chercheurs, de pays et de cultures différentes, spécialistes des questions liées aux pratiques biomédicales. Partant d’une approche croisée des différents systèmes juridiques, les travaux de ce réseau analysent les choix sociaux en matière biomédicale à travers les prismes de l’éthique, de l’anthropologie, la philosophie ou la sociologie. Ils veulent ainsi contribuer à la réflexion internationale sur la régulation des pratiques biomédicales et, incidemment, sur la conciliation entre les diversités culturelles et un certain universalisme, terreau d’une harmonisation du Droit.