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Roger Vailland, dont viennent de paraître les Écrits intimes, est sans doute un de nos écrivains les plus modernes : par son côté « revenu de tout » et, en même temps, par son amour vorace de la vie. Personnage fascinant, qui partait chasser le bonheur au pas d’un cadet de Gascogne, il a mené fiévreusement maintes saisons : le surréalisme, l’amour fou, la drogue, le libertinage, le communisme... Il s’est donné à tout, ne s’est perdu en rien. Vailland définissait la vertu comme possession de soi. Il unit dans son œuvre le regard froid de Valmont, la flamme de Fabrice : une géométrie passionnée, un lyrisme dominé. Son style impérieux, bref, élégant, délié, renoue avec la prose de Retz, Laclos, Stendhal, qui attestent la singularité d’être français. Il a fait, avec ses romans, le poids des saisons de sa vie. Il les a quittées une à une, en les prenant comme matière de son œuvre : il se dénudait, se dépouillait de sa peau : s’écrivait. François Bott a cherché la vérité de Vailland dans ce rapport, ces liens de chair entre un homme et son œuvre. Il a mis au jour une hantise de la castration et son autre face, la volonté de puissance. L’une et l’autre seront maîtrisées dans la vie et dans l’écriture.