Lettres à Hanna Laure analyse la déconstruction de la vie quotidienne de l'auteur dont les repères personnels se sont soudain effacés suite à l'assassinat de sa fille unique à l'âge de 23 ans. Il interroge l'implacable présent sur lequel repose la construction hypothétique d'un futur et pose parallèlement les bases d'un questionnement sur l'ultime dignité face à l'épreuve.
Ce texte est aussi la trace d'une parole vivante entre mère et fille incluant la nécessité immédiate et absolue de faire échec à la mort communément admise. Seul un changement radical d'orientation a pu transformer une compréhension laïque du monde en une évidence spirituelle concernant la vie de l'âme. On y lit les étapes progressives d'un chemin de douleur et d'amour et l'obligation psychique de construire l'édifice impossible de l'acceptation.
Ce livre est également l'inscription des paroles vivantes de la Torah sur le deuil, celles que les sages de la Torah nous ont transmises.