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La Russie est-elle un pays d’Europe ? Ou un pays barbare que l’Europe doit écarter ? Le roi Louis XV penche pour la première formule et, pour le démontrer, envoie en Russie en 1761 un savant, membre de l’Académie des sciences, l’abbé Chappe d’Auteroche. Le récit de l’abbé, au terme d’un voyage qui le conduit jusqu’en Sibérie, est publié en 1767. C’est la première relation de ce type sur la Russie, plus poussée, mieux fondée que le livre que publiera Custine en 1839. Récit ravageur, violemment hostile à tout ce qui est russe, et qui connaît un grand succès, mais sera depuis lors ignoré.
Catherine II, montée sur le trône en 1762, est passionnément attachée à la culture française, à l’esprit français, aux philosophes et savants français, ses amis. C’est la pensée française qu’elle prétend importer en Russie. Pourtant, le livre de l’abbé, surtout par le succès qu’il rencontre, provoque sa fureur. Et la conduit à une démarche inédite pour un chef d’Etat qui ne se contente pas de régner, mais gouverne activement un immense empire : elle répond elle-même. Sa réponse, l’Antidote, publiée en 1770, ouvrage de près de 500 pages où elle attaque et contredit l’abbé ligne à ligne, est une œuvre étonnante. Polémique, mais aussi exposé de sa propre conception de la Russie et critique de l’esprit français, arrogant, méprisant, convaincu de sa supériorité.
La confrontation des deux ouvrages, que l’ample préface complète et éclaire, contribue à la connaissance contemporaine de la Russie et de son histoire au moment où celle-ci s’impose à l’Europe.