Quoi de plus profond, de plus secret, de plus caché que le poème. Paysages intérieurs comme cette mémoire toujours reconstituée dans le présent de vie qui donne ce bel hommage à Marcel Proust et paysages intimes dessinés dans cet espace un peu flou toujours en attente de la parole possible. Les mots une fois encore sont pour la poète supports à la réalité et à l'imaginaire. Monique W. Labidoire nous livre ici les rapports étroits qu'elle noue avec le poème, cette intimité du poème chargé de force et de ressenti qui s'accomplit dans la forme désormais reconnue qu'elle a adoptée, celle du poème en prose.