Deuxième roman de Louis-Paul Guigues, Lisbeth envoûte
comme un conte. Dans un étrange ballet, plein de douceur et
de dureté à la fois, deux êtres se mesurent l'un à l'autre, l'un
contre l'autre : un homme et une fillette, Lisbeth. L'homme
fut l'amant de la mère de Lisbeth. Assoiffé d'un amour qu'il ne
trouve pas, il ne parviendra jamais ni à remplacer le père, ni
même à devenir l'ami de la petite fille, fuyante et mystérieuse.
Le narrateur, qui recherche «une langue à jamais perdue»,
celle de la lumière, est aimanté par la petite fée nocturne. Ce
roman, poétique et nostalgique, questionne la création, la
mort et l'amour.