Depuis deux mille ans, nous participons après notre mort,
volontairement ou non, aux avancées les plus audacieuses et
aux expériences les plus étranges de la science. Autrefois
disséqués dans les amphithéâtres des écoles de médecine,
les cadavres ont contribué aux progrès de la chirurgie. Plus
récemment, ils ont notamment permis de démontrer l'utilité
de la ceinture de sécurité, ont aidé un étudiant du
Tennessee à discréditer la théorie de la combustion
spontanée du corps humain et ont été analysés dans un
laboratoire parisien pour évaluer l'authenticité du suaire de
Turin.
Cette enquête pimentée d'un humour noir jubilatoire
s'attache à montrer à quel point l'univers du cadavre est
immense et ses usages, infinis. Des laboratoires-ateliers de
chirurgie esthétique aux centres de recherche sur le
compost humain en passant par les écoles de thanatopraxie,
c'est un voyage dans un au-delà très concret qui nous est
proposé.