
Mali
Lettre ouverte au président
Le 2 novembre 2012, nous sollicitions auprès du président français François Hollande l'intervention des troupes militaires françaises au Mali contre les islamistes du Mujao coalisés avec les forces armées de l'AQMI. L'appel
à l'intervention de la France ne consistait ni à venir recoloniser le Mali, ni à venir défendre le peuple malien victime d'une confiscation de ses libertés élémentaires depuis janvier 2012, mais à défendre les intérêts français dans la région en libérant le peuple de la dictature islamiste.
Les opposants à l'intervention française emportés par un militantisme irrationnel niaient l'histoire qui se déroulait devant eux et, n'eût été une demande d'aide des forces extérieures, notamment de la France, qui avait toute raison de s'investir, le Mali tout entier ne pouvait espérer une survie pour de longues années à venir.
Toutefois, l'intervention française ne devait pas nous entraîner dans l'enfermement d'une nouvelle dépendance. Dès lors, nous nous sommes appropriés le devoir d'élaborer une analyse sur la manière dont le Mali pouvait se défaire des fers de la dépendance. Nous avons ainsi répondu aux questions que nous nous sommes posées sur la relation que doit entretenir
l'Afrique avec la France, sur le rôle des armées nationales noires africaines, sur les constitutions, sur le représentant légitime et légal, sur la liberté pour le Mali, après des élections dictées à coup d'« aides » !
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