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Un essai littéraire sur l'une des figures de la littérature belge francophone
L’admiration, la vénération même de Gaston Compère pour Maurice Maeterlinck est un prodige en soi. À première vue, il ne devrait pas y avoir de rapport entre l’écriture économe, familière du silence de l’aîné et la faconde baroque de son disciple. Leur connivence ne se situe pas là, mais dans le pouvoir de percer à jour les mystères, d’explorer les confins du réel, de passer les miroirs. L’un et l’autre ont été imprégnés par les sortilèges du romantisme allemand, ils savent traverser les apparences, nous entraîner dans une autre dimension. Compère a relevé cela très tôt dans l’œuvre de Maeterlinck, au point de n’avoir de cesse, tout jeune, de le rencontrer et d’enfourcher sa motocyclette pour solliciter un entretien avec son idole dans le Midi de la France. Cette rencontre est l’un des fleurons de ce livre très différent de la thèse que Compère a par ailleurs consacrée au seul prix Nobel de littérature belge. Ce livre-ci n’est pas moins savant, mais libéré des contraintes de l’académisme, il est un véritable essai au sens le plus noble du terme, un exercice d’admiration lucide, passionnée, d’une rare pénétration.
Riche de documentation, Gaston Compère nous offre une formidable référence biographique sur l'auteur récompensé par le Prix Nobel de littérature
A PROPOS DE L'AUTEUR
Gaston Compère, né dans le Condroz en 1929, docteur en philosophie et lettres, est un des grands écrivains d’expression française. Il a reçu en 1989 le Grand prix de Littérature de la francophonie. Outre ses romans (notamment chez Belfond), il a publié une biographie très remarquée de Maurice Maeterlinck (La Manufacture, 1989) et de nombreuses pièces de théâtre. Il est aussi poète et traducteur (Le Livre d’Heures de R. M. Rilke, Le Cri, 1989).
EXTRAIT
On peut tout comprendre des hommes engagés dans des événements qu’ils dominent ou qui les dépassent. Rien d’humain qui ne soit susceptible d’être compris. Maeterlinck l’a souvent souligné, et avec raison. Tel critique se voit invité d’écrire une monographie de Jacques Brel. Il ne connaît pas spécialement le chanteur. Il ne le goûte pas particulièrement. Il accepte. Pour diverses raisons, qui vont de l’argent à gagner au fait que tout homme, parce que homme, est digne d’intérêt. Il suffit de se sentir une vocation d’historien. L’historien, comme le souligne Fontenelle, « spectateur de toutes choses, indifférent et appliqué ». Maeterlinck, on ne peut guère dire qu’il ait éveillé de ces gens à sang froid pour qui, à la limite, tous les sujets se valent. Ni son œuvre. Ni son œuvre surtout. Les avis sont aussi variés que possible.