Charles Maurras est poète de l'ordre et de l'espoir, poète de l'ordre parce qu'il est persuadé que l'ordre intellectuel est la condition d'une existence sociale organisée et durable, poète de l'espoir parce qu'il n'existe pas de fatalité historique et que le retour conscient aux lois de vie permet de restaurer les sociétés, parce qu'au-delà de l'espoir dans le champ des possibilités humaines il existe une espérance d'une autre dimension, poète parce que, comme disait Léon Daudet, Maurras est toujours et naturellement poète. « Notre nationalisme commença par être esthétique » : le « politique d'abord » vient de la contemplation de l'ordre. Dans la deuxième partie, « Poète de l'espoir », le conférencier évoque les nombreuses allusions de Maurras à la Vierge Marie tout au long de son oeuvre et jusque dans son discours de réception à l'Académie française.
L'ouvrage se termine par une réflexion sur la poésie et des poèmes en hommage à « l'altissime » qu'est Charles Maurras.