Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Après s’être tiré sans dommages de la guerre, et du coup rassasié des tumultes en tous genres, abandonnant les armes pour la charrue, Alain Vigner s’est reconverti par vocation en agriculture. Tout n’y allant évidemment pas pour le mieux, il s’est consolé en se muant en mémorialiste amusé de ses propres déboires, cela lui valut le Prix Sully-Olivier de Serres, pour « L’Arcandier ». (Le Cherche-Midi, Succès du Livre et J’ai Lu), dont cet ouvrage constitue en quelque sorte le prolongement. Abandonnant pour cause de retraite la fourche au profit de la plume, il assure désormais une chronique humori-satirico-philosophique dans le Journal de Gien. Ce livre que l’on pourrait qualifier de « drôle », est néanmoins chargé de nostalgie. Les récits qui le composent font revivre la campagne de naguère, juste avant qu’elle ne devienne « l’espace rural » des technocrates. Ils concernent la période au cours de laquelle les paysans sont sortis du Moyen-Age pour entrer dans l’ère industrielle. Ils y ont sans doute gagné en technique, mais perdu leur âme. Jusque-là, tout en menant une vie dure, ils n’étaient pas réellement malheureux, mais pour la bonne raison qu’ils s’accommodaient de leur simple bonheur à eux. On ne rencontre plus de ces personnages pittoresques du terroir, y compris quelques « para-campagnards », comme ce notaire en chapeau melon, secrètement paillard, ou Jeannot-Lapin, facteur à bicyclette aux multiples conquêtes, dont l’auteur a voulu perpétuer le souvenir, alors qu’il en est encore temps.