Dans chacune des pièces, un homme, seul, s'acharne à comprendre
un oubli, une origine, une vie. Figé dans son corps, il manque,
à la pensée, à la quête, justement ce qui est rivé au corps, et qu'il
ne retrouvera pas.
Ces deux monologues, en un seul acte, vivants, écrits pour
des comédiens inventifs et passionnés, sont regroupés sous leur
point de vue commun : une Mémoire de Chair.
Ache est seul. Il a commis quelque chose, sans jamais le penser ; ce qui le
conduit à le retrouver sans le reconnaître. L'instant du spectacle le saisit
au lever d'un de ces jours, où chaque matin se prépare une nouvelle
recherche, une nouvelle découverte, qui, si elle apparaît au spectateur,
échappe toujours à la conscience de Ache.
Fasflat est un monologue entre la tête et le corps qui a envahi l'espace.
Un peu plus chaque jour. À l'extérieur comme à l'intérieur. L'âme parle
au corps, le poursuit, l'interroge sans cesse avec application, obstination.
Avec la guerre prandiale, la paix n'est jamais là.