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7 juli 1987 Wat er gisteravond gebeurde, is niet te beschrijven. Ik werd om 20:15 uur door een auto van het ministerie van Buitenlandse Zaken opgehaald en na een lange omweg naar een huis in de Twee Kinderenstraat gebracht. Maar dat was een verkeerd adres. We wachtten er enige tijd tot een dame thuiskwam, die zei dat we naar de Anton Drachtenweg moesten rijden, twee huizen voorbij de Sovjetambassade. We arriveerden er 45 minuten te laat. Desi Bouterse, die in deze villa van de Libanese zakenman, Michel Franchi en diens Surinaamse echtgenote Sylvia, zijn tent had opgeslagen, had op ons zitten wachten. De Libanees moet puissant rijk zijn; de villa lag in een schitterende tuin, met veel orchideeën en een gigantisch zwembad. Veiligheidsmensen liepen overal. Ik liet de chauffeur uitleggen waarom we verlaat waren. Desi reageerde gemoedelijk, hij wond er zich niet over op. We zaten meteen weer op dezelfde golflengte. Omdat er nog iemand op bezoek was, die in het topberaad zat, duur het minstens één uur voor Desi en ik naar een slaapkamer gingen en werkelijk samen konden praten.