Celui dont Jacques Sternberg a dit : «Sur la carte de l'humour,
Topor commence là où le rire finit»,
Celui qui remarquait : «Le treizième travail d'Hercule :
trouver un emploi»,
Celui qui songeait que «les nuits de la semaine restent à
baptiser»,
Ce provocateur radical et illustrateur d'abîmes,
Ce maître du trait et du portrait,
Cet homme qui riait de nous et de lui- même, mais pas
avec n'importe qui,
C'était Topor. Merci Roland Topor.
S. J.
Homme de plume, de pinceaux et de télévision, Roland
Topor provoqua la gratitude de tous ceux qui eurent la
chance de découvrir ses dessins, ses peintures, son théâtre
ou ses romans. S'appuyant sur ses lectures et des entretiens
avec des artistes qui furent proches Topor, Salim Jay dresse
le portrait de cet homme admiré par Fellini et Prévert, salué
par Mac Orlan, adapté au cinéma par Polanski, et dont
l'oeuvre demeure une des plus riches énigmes de la création
contemporaine.