Dès l'été 1942, Mgr Pierre-Marie Théas, évêque de
Montauban, dénonce la persécution des Juifs. Parce
qu'il appelle au respect de la dignité humaine, il connaît
la prison de Montauban et de Toulouse, puis l'internement à Compiègne.
Son journal, publié ici pour la première fois, couvre les
mois les plus douloureux, mais aussi les plus exaltants,
de sa vie : à la suite de saint Pierre et de saint Paul, au
coeur même de sa souffrance toujours offerte, l'évêque
captif goûte la douce proximité de « son Seigneur et
son Dieu ». Dans le souffle de l'Esprit, il en témoigne
avec simplicité, en apôtre rayonnant de l'Évangile.