
Métal amer
Dans ces nouvelles à l'humour corrosif, Yvon Coquil croise mémoire collective et souvenirs personnels. Au carrefour du polar et du roman prolétarien, il donne de la voix à ce continent silencieux, celui des ouvriers des chantiers navals. Ses personnages, des êtres au bord de la rupture, sous la ligne de flottaison, tentent encore de résister.
Ti-Jean, Arsène, Abdel, les sapajous, tous rêvent que demain la vie commence. Enfin, mettre à bas les cadences infernales et ne plus perdre sa vie à la gagner.
Vingt ans de « carène » et, tout à coup, plus rien. Plus de petits matins gris à se geler les miches en fond de cale de radoub. Laver à la lance les bateaux de guerre, être transi jusqu'aux os. Sabler les coques et avaler des tonnes de sable par tous les trous.
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