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Les femmes ont toujours migré, de longue date et en nombre, mais leur mobilité a longtemps été occultée par celle d’un référent masculin considéré neutre et universel. Selon une perspective étroitement économique, l’homme migrant, pourvoyeur de revenus, apparaît comme l’acteur principal de ces flux, tandis que la femme migrante, dépendante, campe dans des rôles sociaux secondaires de mère et d’épouse ou incarne la figure passive de victime. Ces dernières décennies, la mise en visibilité du genre dans les théories des migrations et des femmes immigrées dans un champ féministe longtemps centré sur la femme occidentale a permis de déconstruire des catégories englobantes et des tendances faussement universelles, contribuant à complexifier l’approche des réalités migratoires et à cerner les effets réciproques des dynamiques de mobilité et de genre. Dans les pays à hauts revenus d’Amérique du Nord, d’Europe, d’Asie et du Golfe persique, la «féminisation de la migration» fait généralement écho à la proportion croissante de migrantes internationales devenues pionnières de chaînes migratoires. Plus fondamentalement, cette expression renvoie, dans un contexte d’austérité néolibérale, à une division sexuelle et racisée du travail et à des schémas inégalitaires qui – redéployés du Sud au Nord ou à l’intérieur des Suds – exposent une majorité de femmes migrantes à la violence, aux réseaux informels et à l’exploitation, dans les métiers du care, le travail domestique ou les services sexuels.