Collaborateur d'une série policière «vendue en supermarché», Michael, quadragénaire
désabusé rêvant de gloire, tombe amoureux d'une jeune marginale
ardente au moment même où il a la douleur de voir son père, «bisexuel flamboyant
aux allures de garçon coiffeur», rentrer à l'hôpital, atteint d'un cancer
découvert au stade terminal. Durant un mois, ses nuits agitées d'une intense
passion sensuelle vont s'alterner avec des visites au pavillon des cancéreux, au
cours desquelles il retranscrit la grande saga familiale.
Dissimuler ou dévoiler à un proche la réalité de son état de santé ? Le roman
vécu Mort d'un nègre pose cette question, tout en abordant la nécessité de la
création, l'abandon de soi, la loyauté du fils, l'extase de mourir conscient, les
drogues...