Namor
Jérôme Mattogalli, dit Matto, né dans une ville volcanique endormie, suicidé dans une des chambres étouffantes de son hôpital psychiatrique, d'où l'on s'échappe vers l'Auvergne, Tanger, Buenos Aires, Dacca, ses propres écrits, pour y revenir immanquablement et assister à sa mise à mort.
L'ambition de l'auteur est de témoigner - à travers plusieurs réalités - des joies et des souffrances d'un homme sacrifié, le long d'un récit ni cynique, ni ironique, ni militant, ni engagé, et pourtant cynique, ironique, militant et engagé.
C'est un roman biographique, une biographie romancée, de l'ami de toujours que l'auteur veut saluer.
« A la fin de ce récit, avant sept heures du matin - moment où passe l'infirmière de nuit pour son ultime ronde - je serai mort, je me serai suicidé : pendu, étranglé, étouffé, égorgé, défenestré... le choix du mode opératoire n'est pas arrêté mais je suis certain de la conclusion de cette nuit et de cette histoire : avant sept heures, demain matin, j'aurai définitivement levé les fourches. »