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L’Andalousie, je la porte en moi. Mieux : je l’expose avec moi, puisqu’elle est d’abord la matité de ma peau, la noirceur de mes cheveux, le gonflement de ma bouche, la mélancolie de mon regard. Je l’expose et ne l’exprimais pas. Depuis trente ans que je publie des livres, j’ai gardé le silence sur cette terre dont je suis, pour moitié, issu. Crainte, pudeur ? Peut-être attendais-je que le prétexte m’en fût fourni. Le projet conçu par Berger-Levrault ainsi que les photographies de Michel Dieuzaide en ont été le déclic. Michel Dieuzaide connaît ce pays depuis l’enfance. Je l’y ai vu vivre, en proie à une ivresse qui le faisait courir d’une bodega de tous ignorée, à une tienta se déroulant dans un village perdu. J’ai regardé ses photos, et ce fut, pour moi, le choc, la plongée dans ma mémoire abolie. Ces images montraient, au-delà de tout pittoresque, de tout folklore de mauvais aloi, ce que ces terres éveillaient en moi : une joie pâmée et une souffrance lancinante. Une béance. Ce livre n’est donc pas une œuvre de circonstance. Il renferme une part essentielle de moi-même. Né d’une rencontre fortuite, il est devenu poème d’amour manqué. Michel Dieuzaide a agité devant mes yeux l’étoffe de ses « Andalousies » énigmatiques : j’ai chargé dans ma douleur ignorée. On trouvera, dans ces pages, des traces de sang, de tous les sangs versés et oubliés. Sans doute aussi quelques gouttes du mien propre. Michel Del Castillo