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Après la flambée étudiante, les jeunes ouvriers de chez Renault, à Cléon, auront eu le mérite d’être parmi les premiers à débrayer en masse, sans préavis ; à occuper leur usine, alors que c’était « illégal » ; à consigner la direction dans ses locaux. Ils rompaient ainsi avec les grèves limitées à des coups de semonce de quelques heures. Ils renouaient avec une tradition ouvrière spontanéiste. Sans expérience des grandes luttes, avec une main-d’œuvre issue en partie du milieu rural, au-delà des querelles entre syndicats qu’ils déborderont un temps, les « betteraviers » de Cléon deviennent, en mai, le point de mire de la presse, le relais des étudiants en lutte dans le milieu ouvrier, après les travailleurs de Sud-Aviation à Bouguenais. C’est leur lutte passée que retracent dans ce livre des membres du Comité de grève. Passée et toujours présente. Après cinq semaines de grève exemplaire des avantages seront arrachés. Pourtant les 40 heures sont loin d’avoir été obtenues moins encore, le « pouvoir ouvrier » dans l’usine. Cependant, jusqu’aux vacances d’août, un climat d’agitation politique règne dans l’usine — débrayages fréquents, drapeaux rouges (et noirs) sur les machines et sur les chaînes de montage. pullulement de tracts politiques et syndicaux. Aujourd’hui, le temps est à la revanche, pour les dirigeants de l’usine. Les cadences de fabrication et de montage augmentent, les brimades sont plus nombreuses. Pour les travailleurs, il s’agit de faire front.