« ...si les saisons se ressemblent d'une année sur l'autre, le cours des choses, des êtres animés ou inanimés, évolue, vibrant de plus en plus violemment, et il semble que plus aucun sol jamais ne sera assez stable pour y tenir debout. L'écriture dès lors est un exutoire, une forme de rébellion à l'égard des derniers optimistes encore sérieux ; je ne parle pas ici des touristes de la vie moderne qui seuls encensent le vice : j'écris pour les êtres encore vivants, aliénés ou expropriés que nous sommes, passés ou présents, à venir s'il en reste demain. »
Julien Tardif