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Cine y emociones. ¿Quién no ha 'vivido' sentimientos en el cine comparables a los reales? El autor reivindica el cine 'escapista' y recurre a él para hallar respuestaEn el cine, el tiempo pierde la condición de dimensión que le atribuimos y un segundo de buenas emociones nos rescata de lo más ruin del fango de los infinitos días, una sensación que sirve para justificar que eso de intentar seguir viviendo merece mucho la pena.Los artículos que se recogen en este Para huir no son análisis cerebrales ni tienen la forma de crítica cinematográfica. Se trata, más bien, de agitar algún árbol para intentar que caiga alguna fruta, y estas frutas tienen más que ver con el mundo emocional. En realidad, las películas que se toman como referencia, bien sean clásicos o cine contemporáneo, Westerns o cintas de superhéroes, sirven de excusa para empezar a indagar en temas en buena medida universales: la sensibilidad, la soledad, la resiliencia, el miedo, el nomadismo, la rebelión. El autor ha intentado que abarcaran sentimientos que a todos nos han afectado en algún momento, y he intentado que las obras de referencia fueran bastante conocidas, incluso populares. No se trata tanto de afirmar ideas, conclusiones, como de sugerir que no es tan sencillo tener una idea formada sobre la condición humana y cada una de las ramas de la condición humana. Pero, eso sí, los fundamentos que nos llevan a conocerla se pueden descubrir en casi cualquier obra de cine, muchas veces a través de preguntas que ni siquiera los creadores -guionistas, productores, directores- se habían planteado.ïndice: Llorar en el cine, Hércules y el miedo, Sobre la soledad, Meditación y rebelión, Pelear o soñar, Acerca del nómada.