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Como ocurre con dos de sus poetas más admirados, W.B. Yeats y Juan Ramón Jiménez, para Masoliver Ródenas la edad no lleva al agotamiento y a la esterilidad sino, por el contrario, a un nuevo sentido de la libertad y a una mayor hondura y autenticidad. Sin renegar de los paisajes obsesivos que han alimentado su anterior poesía, hay en Paraísos a ciegas una extraña familiaridad con la muerte vista como un vacío y como una plenitud: el poema es un laberinto de palabras y el final del laberinto. La ceguera, por falta o por exceso de luz, ocupa un lugar central en un mundo paradójicamente poblado de poderosas imágenes. Junto al erotismo concebido como la más alta expresión del amor está la belleza de la inocencia. Y si por un lado hay una mayor depuración expresiva, por el otro incluye una serie de poemas narrativos dentro de la tradición sajona. Una poesía del desasosiego y de la celebración que cautivará al lector por lo que tiene de verdadera y de poco convencional.