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Si l'on en croit Paul Lévi et Jean-Paul Poirot , la rue Lafayette, qui regroupait depuis le XIXe siècle la majorité des marchands de pierres précieuses parisiens, aurait concentré près de 300 négociants en perles fines dans l'entre-deux-guerres, entre ses numéros 1 et 100. Un tel chiffre frappe par son importance en comparaison de la situation actuelle du marché de la perle fine, au sein de la capitale comme au niveau mondial: tandis que les négociants et spécialistes parisiens se comptent aujourd'hui sur les doigts d'une main, la perle fine ne représente plus qu'un volume insignifiant d'un marché dominé par la perle de culture, qu'elle soit d'eau douce (95 %) ou d'eau de mer (5%)…
Comment, il y a moins d'un siècle, autant de négociants ont pu vivre à Paris du commerce de cette matière? Quand et pourquoi la capitale française est-elle devenue le centre mondial de la perle? Comment les relations entre la France et le Golfe, son principal fournisseur, étaient-elles structurées? Pour quelles raisons ce commerce aussi florissant a-t-il complètement disparu? Mais surtout, comment se fait-il que la mémoire de cet âge d'or de la perle soit aujourd'hui perdue? C'est à ces questions, et bien d'autres encore, que cette exposition tâchera de répondre.
Mais au-delà de percer les derniers mystères liés à un biominéral dont on ne cesse de repousser l'ancienneté des relations avec les hommes, il s'agira avant tout de montrer dans quelle mesure la perle a su inspirer l'ensemble des joailliers parisiens mais également les artistes au sens large, petits et grands. Tous semblent en effet avoir été poussés par une même perlomanie et ce, quel que soit leur médium, de l'opéra au cinéma en passant par la peinture, la photographie, l'affiche ou les illustrés, au point de faire de la perle l'une des formes symboliques des années folles.