Parlez vent, mes amis
suivi de
Le quart d'un nocturne abîme
« Il est des sociétés qui trichent face aux réalités ; l'errance des enfants de la rue est une honte à ne pas nommer comme d'ailleurs la déchéance masculine ou féminine : cette poésie est une tentative de nommer. »
Burungu Humadi Bongo
L'errance des enfants de la rue est une honte informulable pour certaines sociétés : elle est, en fait, l'expression d'une certaine faillite de notre humanité ; elle force alors le silence, ce que la poésie refuse dans sa volonté de nommer tout.