Au carrefour de plusieurs pays, cultures, langues, Cécile
Oumhani n'a cessé d'interroger ces autres lieux, villes et
pays où elle a vécu, mais aussi lieux de l'imaginaire, du
souvenir - de la vie intérieure.
«Passeurs de rives», nous dit-elle de ses parents, mais ne
peut-on le dire aussi des mots qui font lien avec ceux qui
nous ont précédés et dont nous portons, souvent sans le
savoir, les joies comme les douleurs ?
Et ainsi, «passeuse de rives», la poète nous amène à rêver
à notre tour à ces lieux qui survivent en nous et qui nous
constituent. Lieux de la mémoire, pour nous mais aussi
pour ceux qui viennent après nous...