Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
L’œuvre de Pindare, telle qu’elle a été transmise au-delà du monde grec, apparaît aux poètes capables de la lire, d’en analyser les éléments et d’essayer de rivaliser avec elle, comme la forme la plus parfaite d’une certaine poésie. Sur le plan des êtres, c’est un monde où dieux, héros et hommes sont rangés par clans, comme dans un monde aristocratique, selon une hiérarchie de la gloire octroyée par le maître des dieux. Le poète, marqué d’un signe divin dès sa naissance, a conscience du rôle de porte-parole des événements ou des aspirations d’une époque, tantôt dans le monde aristocratique, tantôt dans le peuple, ou celui d’intermédiaire entre le monde divin et le monde humain, par la prière, comme le prêtre, par la connaissance de la volonté divine, reçue directement, comme le prophète. Il a la certitude que la poésie, langage parfait, apporte l’immortalité à la fois au poète et à celui ou à ce qu’il chante : l’éloge d’un notable de son temps, est lié à la conviction que cette postérité sera plus durable que celle des inscriptions sur les monuments. Le « grand lyrisme » est exaltation. Sur le plan des idées, le poète élimine ce qui est impie et bas, mais la souffrance peut servir d’épreuve pour les forts. Le poème a une architecture savante, fondée plutôt sur l’association que sur une structure logique. Il comporte des maximes, expression de l’exemple moral. Il contient un ou plusieurs mythes, en accord avec le personnage, l’environnement ou la situation. Il utilise une langue distincte de celle de la prose et comportant beaucoup d’images. Il associe l’ampleur de la strophe à celle de la phrase lyrique. Il sert de support à la musique et même éventuellement à une chorégraphie. Mais si le mythe de l’inspiration demeure, si le mécénat se poursuit, l’éloge poétique des vainqueurs aux Jeux n’existant plus, les poètes qui s’inspireront de Pindare devront chercher de nouveaux « Héros » et, à partir d’une certaine époque, utiliser de nouveaux mythes. L’essence de la poésie pourra prendre la forme du symbole, qui associe étroitement pensée intuitive et image. On peut alors se demander s’il existe un « pindarisme », comme il a existé un « pétrarquisme », les poètes ayant en commun une conception de l’amour, des thèmes, des comparaisons et une forme rythmique : la poésie devenait un exercice intellectuel et technique autant que l’expression du sentiment.