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Grave est la nostalgie dont à prononcer le nom même, nous ne savons plus si c’est d’elle ou de nous qu’il s’agit. Elle est avant tout l’empreinte du visible. Jacques Borel nous conduit au cœur de hautes solitudes, dont témoignent les poètes présentement approchés, saisis, voire traversés, dans ce dénouement d’une écriture comme dérobée à l’oubli, grâce à la découpe précise et sinueuse d’une parole intérieure. Jacques Borel célèbre par la reconnaissance de l’absence ces poètes rongés dans leur articulation face à l’existence, et, pose ainsi, la question de leur présence au monde en tentant d’y répondre par une question qui le ronge à son tour lui... Du Bellay, Chénier, Jammes, Fargue, Joyce, Supervielle, Pessoa, Follain, Édith Boissonnas et Philippe Jaccottet, nous sont rendus dans la trace de leur propre cheminement, afin que puissent être perçues les diverses modulations de la nostalgie, avec chaque poète différente, singulière, aux ramifications infinies, aux conséquences immédiates sur un monde que d’aucuns eussent souhaité de pure raison. J’ajoute que ce livre est un lieu de béance, dédit de tout narcissisme théorique, quand l’écrivain se veut notre premier regard. Faut-il en préciser la quête par cette phrase de Nerval, hanté lui aussi par un impossible “retour” ? “Tout est dans la fin”...