Une mère de famille retrouvée assassinée dans sa baignoire, les
seins tranchés, les doigts comme un écrin renfermant deux mèches
de cheveux.
Le corps d'une étudiante coréenne abandonné la nuit dans un quartier
désert.
Et des jeunes femmes qui témoignent : leurs cheveux coupés net,
tandis qu'elles vivent, marchent, respirent dans une petite ville balnéaire
d'Angleterre qui ne connaît pas les débordements.
Non loin de la salle de bains de Lily Hewitt vit Damiano Solivo. On lui
donnerait le bon Dieu sans confession si ce n'étaient ces déviances
auxquelles il s'adonne en secret.
Mais son épouse peut le jurer : Damiano est innocent. Damiano est
même victime. Victime, oui : de la complexité d'une machinerie
sociale et judiciaire qui sait comment on façonne les monstres.
Premier volume d'un diptyque tiré d'un fait divers qui tourmenta
l'Italie et l'Angleterre de 1993 à 2011, Prendre Lily raconte la traque
d'un psychopathe identifié.