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« Mon Amazone à moi s’est située dans un rayon de cent cinquante à deux cents kilomètres autour de Marseille. L’épaisseur d’un poil de barbe par rapport au trajet Terre-Lune, mais le plus vaste univers qui soit, en comparaison. Car, pour autant que je sache, aucun de nos envoyés dans l’espace, qu’ils soient russes ou américains, n’a jamais rencontré âme qui vive le long des chemins du ciel (et même s’il s’en était trouvé une, comment la voir en passant à 28 000 kilomètres à l’heure ?), alors que moi, j’ai eu trente ans pour parcourir ma province. Sans me soucier d’autre chose que d’écouter battre le cœur des hommes. Dans un accompagnement de vent dans les garrigues, d’eau vive sur les galets de nos rivières, de cigales dans nos pinèdes, de vagues sur nos plages et de cloches dans nos vallées. « Rendez-vous compte : quelque trois millions d’hommes et de femmes, un bon millier et demi de villages, et cinq ou six fois plus de hameaux et de quartiers. Dont personne, en général, n’a jamais parlé. Que la télévision ignore. Que le cinéma ne connaît pas. Que l’histoire oublie depuis toujours. Des foules de vies secrètes, demeurées dans l’ombre. Si, dans tout cela, un journaliste ne trouve pas sa pâture quotidienne, qu’il aille au diable ! D’autant plus que, au contraire des habitants de Java, des Caraïbes ou de la Nouvelle-Zélande, tous ces gens-là parlent la même langue que lui et qu’il n’y a pas besoin d’un interprète ou d’un dictionnaire pour se dire ce que l’on a à se dire. Même les mimiques ont un sens. »