Qu'est-ce qui est arrivé au Poulpe, retrouvé un matin, complètement nu et inconscient, gisant sur un quai de Seine ? Aurait-il raté le virage de la quarantaine ? Aurait-il si mal vieilli qu'il se met tout à coup à se battre avec des clochards ? Ou bien n'est-ce qu'un mauvais cauchemar dont il se réveille sur un lit d'hôpital ?
«Crise d'identité ayant conduit à une tentative de suicide», diagnostique le psy de l'Hôtel-Dieu où Gabriel a été admis aux urgences, salement amoché.
Et sur quoi enquêtait-il ? Le problème, c'est qu'il ne s'en souvient plus, seuls lui reviennent les accents de la 9ème symphonie de Beethoven. Pourtant, ce qui est bien réel, c'est que de mystérieux agresseurs cherchent à l'éliminer. De son coté, Cheryl cherche désespérément Gabriel pour lui annoncer une drôle de nouvelle. Et pendant que le Poulpe se débat avec sa mémoire, et qu'il tremble pour la vie de Cheryl, celle-ci rencontre de gros ennuis !
Le poulpe est un personnage libre, curieux, contemporain. C'est quelqu'un qui va fouiller, à son compte, dans les failles et les désordres apparents du quotidien. Quelqu'un qui démarre toujours de ces petits faits divers qui expriment, à tout instant, la maladie de notre monde. Ce n'est ni un vengeur, ni le représentant d'une loi ou d'une morale, c'est un enquêteur un peu plus libertaire que d'habitude, c'est surtout un témoin.