Un critique réputé (Mihai Zamfir) a considéré que les sonnets
sont le roman d'une vie, ou peut-être une chronique, puisqu'ici tout
est localisé et daté. Cette dimension se voit, entre autres, par la haute
fréquence du mot-clé coeur.
Dans l'ensemble, le message (quel mot !) se place dans un
triangle : amour - absolu - néant.
On en sort rarement et avec discrétion. À noter deux issues :
une dizaine de sonnets antérieurs évoquent le quotidien autour de la
maison à la campagne, au Pont du Gué. Une autre dizaine se
manifeste dans ce volume avec la réécriture des poèmes roumains
(plus un Baudelaire), avec reproduction de l'"original" traduit du
roumain.