La structure de ce roman est semblable à celle d'une pièce polyphonique,
dans laquelle se déploient [les] trois histoires de Sara,
Sofia et Maria, de leurs amours et de leurs amants Maximilian
Stutz, Andreï Jan et Wolfgang Amadeus Mozart. Les histoires
sont agencées de telle façon qu'elles se complètent et s'éclairent
mutuellement, bien qu'elles soient dans leur essence entièrement
autonomes et distinctes, qu'elles se déroulent à des endroits et
des époques différentes, et que leurs personnages ne se connaissent
pas [...]. Un premier roman plein de force et de fraîcheur,
passionnant et captivant, dramatique et habilement écrit, intelligent
et plein d'érudition, [...] une écrivaine mûre, cultivée,
talentueuse et sensible, de grande envergure. [...]
Ostoja Prodanovic, revue Napred, 26 juin 2006
[...] Sanja Domazet s'efforce de raconter ce qui est le plus difficile
à raconter, les profondeurs de la conscience humaine qui
sont intuitives et sensuelles (au sens d'ouverture absolue à toute
forme de sentiments et de sensations) et qui, à vrai dire, précèdent
toute verbalisation, toute langue, et doivent être considérées,
comprises et écoutées comme une musique de l'âme.
Mihajlo Pantic, écrivain et critique littéraire