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Eremias, allein am nächtlichen Lagerfeuer. Eremias summsingsang ein monotones Liedlein, eine Art Sprechliedlein, eine Art Anflugliedlein, wenn du weißt, was ich meine. Eremias summsingsang ein kleines Liedlein: Es ist der Tod, der dich in seinen Händen hält! Nichts bist du, als eine Handvoll Staub! Ein Windstoß, Wind und Staub verwirbeln. Wind und Staub wirbeln und treiben davon. Eremias, einsam und verloren: Du entstammst der unbelebten Materie. Und zurück geht die Reise, zurück zu einem Stück unbelebter Materie. Das Leben verknüpft diese Pole, das Leblos und das Leblos. Das ist alles. Eigenartig, findest du nicht auch? Ich meine, was soll dieses Lebendige, diese Winzigkeit, umgeben und bedrückt von all den leblosen Teilen des Seins. Was soll dieses Lebendige, eingezwängt zwischen all den leblosen Teilen des Seins. Eremias, irgendwie einsam und irgendwie verloren: Die Situation der Menschen ist eigenartig gespalten. irgendwie schizophren. Findest du nicht auch? Der konkrete Tod wird bekämpft, auf Biegen und auf Brechen. Der Tod als Prinzip hingegen wird akzeptiert.
Weshalb ist das so? Weil der Tod den Menschen unabänderlich erscheint? Aber ist es auch so? Ist der Tod unabänderlich? ist der Tod ein unabänderliches, und deshalb ein immer und ewig zu akzeptierendes Prinzip? Möglicherweise werden Prinzip und simples Unvermögen miteinander verwechselt.