« Ça a débuté comme ça, avec des images de films dans la tête. Easy Rider, bien sûr, mais aussi L'Équipée sauvage, avec le ténébreux Marlon Brando et son perfecto aussi noir que son humeur. Et puis, on avait envie de tracer la route, de se confronter à l'inconnu, à l'imprévisible, de voir des choses nouvelles, des gens de tous les jours, de cette Amérique profonde où tu peux laisser les clés de ton pick-up sans te le faire chourer. C'était l'Amérique de Kerouac, qu'on voulait voir, la Route 66 serpentant au milieu du désert, avec pour horizon les Trois soeurs de Monument Valley. On voulait en avoir plein la vue. On n'a pas été déçus... »

P.B.

On remet ça !

« Après ce sale jour de décembre où nous avons appris la mort de Johnny, j'ai pensé que la tristesse l'emporterait. Et puis, non, comme le dit Jack Kerouac : "J'ai compris que quoi qu'on fasse, au fond, on perd son temps, alors autant choisir la folie." La folie à nous, les brothers, c'était de repartir sur les traces de Johnny, en Harley, sur la route 66. C'était de bouffer les kilomètres et la poussière jusqu'à Mexican Hat pour lui rendre hommage. »

P. B.

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