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Le sujet « Saga » ou le récit démultiplié, entraîné par le mouvement hélicoïdal — la vis sans fin — de la mémoire, sur trois espaces : le Soissonnais et la Thiérache ; le plateau beauceron de l’Eure, entre Tillières-sur-Avre et Damville ; la vallée de la Touques, entre Lisieux et Pont-l’Évêque. Là, haltes plus que havres d’André Druelle, au long tournant du début du siècle, gravitaient les personnages — des hommes, des animaux, des paysages, des végétaux — vers Dieu, à moins que ce ne fût autour du mystère de toute présence. Réalités de la terre, vérité des âmes, tout se prolonge dans tout, s’appelant, se répondant, se relayant : il n’y faut rien chercher, il y faut tout partager. En images poétiques, dans des dialogues réalistes, les « séquences » de la vie étale de « Saga » s’épousent les unes les autres ; chœur lyrique, innombrable et unique. Rassemblée au cours des deux dernières décennies, cette moisson de toute une existence est la Saga d’un « Crusoé botté des boues nordiques », une « geste » médiévale de nos temps modernes, de notre pays, avec les guerres qui foulent et arrachent, et ce lent piétinement des êtres qui ne sont que saisons humaines. Comme née de « Matière et mémoire », cette œuvre fut à la vie du poète-penseur un accompagnement pendulaire. C’est dire qu’elle est fille de la durée : qu’elle a recouvrée, qui la crée, qu’elle rayonne. Comment aborder ce livre, comment aller à lui ? Le plus simplement du monde : comme on va aux hommes, sur la terre et par la terre. Pour cela, importe moins l’ordre des chapitres, qu’une certaine attention, fervente, aux mots comme aux traits des visages. Prenez garde toutefois au chapitre 11, de la deuxième partie : il vous introduit, « horzain » (lisez : « étranger »), au cœur du livre.