Dix ans après avoir arpenté, dans Le Silence des bêtes,
les diverses traditions occidentales qui,
des présocratiques à Jacques Derrida, ont abordé
l'énigme de l'animalité, Élisabeth de Fontenay
s'expose au risque et à l'urgence des questions
politiques qui s'imposent à nous aujourd'hui.
L'homme se rend-il coupable d'un crime
lorsqu'il tue ou fait souffrir une bête ?
Faut-il reconnaître des droits aux animaux ?
Cette approche philosophique, qui s'essaie à travers
sept perspectives différentes, atteste un refus constant
de dissocier le parti des bêtes et celui de l'exception
humaine.