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Anfang der Achtziger machte der »Spiegel« sich auf die Suche nach der Jugend, und in den Metropolen entdeckte er dabei »eine neue Bohème«. In Hamburg begegnete er ihr an einem Ort, der lange verschlafen gewesen war: Im Park »Planten un Blomen« hatten drei junge Männer ein ehemaliges Oma-Lokal als »Café Schöne Aussichten« eröffnet. Schon bald drängten sich auf der Terrasse und im Pavillon Hipster und Hedonisten, lief der Underground der Avantgarde über den Weg. Für den »Tempo«-Chefredakteur Markus Peichl war es ein wunderbar unklarer Ort, und auf den Musikmanager Tim Renner wirkte das Publikum wie eine Koalition aus FDP und Die Linke.Die Tage in den »Aussichten« begannen früh, sonntags mit einem Brunch, und sie dauerten lange. Während auf der Terrasse die Gäste beim Sundowner saßen, liefen oft schon die Vorbereitungen für das Abendprogramm - Theater, Performance und immer wieder Musik. Das Spektrum der Konzerte reichte von den sanften Tönen einer Mathilde Santing bis zum brachialen Rock einer Band wie Universal Congress Of. Spätere Stars wie Suzanne Vega oder Lenny Kravitz zeigten sich hier erstmals einem deutschen Publikum. Ein Otto Waalkes probte, entgegen seinen Gewohnheiten mit einer Band, für einen Auftritt bei »Rock am Ring« - wenn der Mainstream zu Gast war, dann kam er mit etwas Besonderem. Und natürlich gab es Partys, Partys, Partys. Mal lud die Musikzeitschrift»Spex«, mal feierten die Kollektive »Effendee« oder »Secret Garden«. Und manchmal, nur mit Freunden, die Musiker von Depeche Mode.