Les anciennes compagnies de commerce colonial
françaises ont-elles voulu, su et pu se transformer en ces sociétés de
commerce international (SCI) "à la japonaise", que les
gouvernements français successifs ont appelées de leurs voeux pour
contribuer à accroître leurs exportations ?
En s'efferçant de définir et d'apprécier les stratégies de
développement des trois sociétés CFAO, OPTORG et SCOA, depuis 1947,
M. N'Kassa entreprenait une tâche considérable et difficile. Tâche
considérable, si l'on mesure la multiplicité des activités (plusieurs
dizaines de métiers), l'étendue des dispositifs (plusieurs centaines
d'établissements et de filiales sur les cinq continents), l'évolution
complexe des structures et du capital, les transformations qui ont marqué
en près de quarante ans, l'environnement et la vie même des compagnies.
L'auteur s'y efforce en bravant divers obstacles, d'autant plus vaste que,
pour bien situer son étude, l'auteur est d'une part, remonté jusqu'à
l'origine du commerce français au long cours, sous le régime du pacte
colonial et a d'autre part, tenté de caractériser les différentes sociétés de
commerce international, européennes, américaines et, bien sûr les
"shoshas" nippones.